Travaux à Villeurbanne en 2018

Juin 2018
La coursive qui donne accès aux appartements au-dessus du mien n'était plus aux normes.
- sa largeur serait insuffisante, bien que personne ne s'en soit plaint depuis plus d'un siècle qu'elle existe.
- les poutres donnent des signes de faiblesse. Il s'agit de poutre datant de la création des différentes parties de l'immeuble.
Ce sont les prolongements des poutres supportant les planchers de l'étage. Cetaines ont déjà été doublées à diverses époques.
- la rambarde en bois ne fait pas la hauteur réglementaire. Et des parties horizontales permettraient à des enfants de passer par-dessus.
Ce qui n'est pas tout-à-fait vrai vu la présence d'un grillage.
- les planches du sol, changées il y a quelques années, seront à nouveau remplacée et cette fois par du caillebottis.

A cause des planches non contiguës, toute la saleté tombait devant chez moi. J'avais été obligé de clouer du contreplaqué sous la coursive.
Je ne suis pas enchanté à l'idée du caillebotis qui me fera recevoir toutes les saletés.



Le 6 Juin, les travaux commencent au-dessus de ma porte. Pendant une semaine, je devrai sortir par l'atelier.

Les poutres ont été sciées à ras le mur. On voit deux des supports métalliques qui les remplaceront.

Le 12 Juin ma porte est dégagée. On voit ici le début de la nouvelle rambarde et du caillebottis.



Le 14, des rehausses sont soudées au-dessus des autres rambardes de l'immeuble pour les amener à la hauteur réglementaire.


Pour la coursive, l'impossiblilité de sceller un support à cause d'un boîtier électrique oblige à suspendre les travaux dans la partie médiane. On voit des caillebottis à gauche et à droite et des planches provisoires au centre.

Juillet
Dans la cave, les tuyaux poussent, ainsi que les renforts pour les poutres pourries.
La cour est creusée pour remplacer les tuyaux de plomb d'une part et aussi pour changer les évacuations.
La cour les 26 et 28 Juillet


Le 31, un engin vient creuser les tranchées.


Août
2 vues du 1er Août et 2 vues du 2 Août




Les travaux sur les poutres ont fait affaisser le seuil de mon atelier. Le voici en cours de remplacement.

Les dégâts
Le 3 août, tous les ouvriers partent en vacances et laissent le chantier en l'état.
Le wek-end du 4-5, un voisin descend dans les caves et constate des fuites nombreuses dont 2 grosses.
Voici la cloison d'une de mes cave et l'intérieur de cette cave.


La source de cet arrosage est un tuyau en plomb qui avait été bougé et aurait été remplacé si le chantier n'avait été interrompu pour les vacances. L'eau gicle au plafond et redescend le long de la voûte puis de la cloison.

Le président de la copropriété, avertit l'entreprise Vincent dès l'ouverture le lundi matin. Ils annoncent
envoyer quelqu'un le matin même, puis le soir mais ne viennent que le mardi. Ils resserrent quelques joints puis partent
en disant qu'ils vont juste chercher des outils mais ils ne reviennent pas.
La plus grosse fuite est à la limite plomb/cuivre. C'est une vrai fuite continue, pas du goutte-à-goutte.


Le mercredi matin, je me rends chez le syndic pour expliquer l'étendue des dégâts et m'inquiéter de la passivité de l'entreprise.
Les murs sont en mâchefer, et l'eau remontera chez moi par capilarité.
M. Vincent répond à la secrétaire qui l'appelle que ses ouvriers sont sur place, qu'ils ont coupé l'eau et mis une affiche.
Tout est inventé, comme je le constaterai en rentrant.
En attendant, l'eau continue de ruisseler et d'imprègner le sol de la cave.

Dans la cave 6, le sol est trempé.

Ils ne feront cesser la fuite que le jeudi.
Voici mon courrier à l'entreprise

Les maçons qui ont consolidé les poutres ont laissé les étais en place dans le couloir pendant la durée de leurs vacances. Il m'est donc impossible de faire visiter la partie que je veux vendre. Voici l'accès à la cave, et la vue depuis la cave.


D'ailleurs après passage des maçons et du plombier, je constate qu'une planche est brisée.

J'aurai du boulot pour remettre en état après la fin de leurs travaux.
Septembre
Les travaux reprennent. Cette fois le plombier intervient dans mon appartement. Non seulement pour me raccorder mais aussi
pour traverser mon appartement pour raccorder ceux du dessus. Les anciens tuyaux étaient encastrées dans les murs pour certains.
Pour d'autres, ils passaient chez un autre coprpropriétaire mais le mètreur a jugé plus pratique de traverser mes toilettes.
Dans la cuisine, ce tuyau reste en l'état 2 semaines en l'état en attendant que le voisin du dessus soit disponible.

Tuyau en attente dans les toilettes. Autre voisin mais même problème.


Dans la cour le vélo passe difficilement et doit se garder à l'intérieur de l'appartement.


Je dois contourner le vélo chaque fois que je passe de la cuisine à une autre pièce. Ce n'est plus vivable. Je déserte Villeurbanne le plus souvent possible.

Milieu septembre, pose de la future évacuation de la cour.

Le 19, les ferrures sont posées dans toute la cour. Ici, vues depuis ma porte.

Et le matin du 20, le béton est coulé.





A midi, des cheminements sont installés pour les voisins d'en face.



Octobre 2018
Les maçons sont partis. Le plombier et l'électricien ont laissé les choses en plan.
Dans la cave, j'ai sorti dans le couloir le matériel abandonné par le plombier pour nettoyer ma cave 9.
Je constate que la pierre de seuil qu'ils m'avaient enlevée n'a pas été remise contrairement à la promesse du chef de travaux.
Celle qu'ils ont mise à la place est plus petite et ils ont comblé par du mortier. Ils ne l'ont même pas mise à la hauteur du sol
de l'appartement comme la précédente.
De la précédente, je n'ai retrouvé que des photos sur papier. J'en ai scanné une sur laquelle on peut voir que la pierre de seuil
allait jusque sous la porte.

Et voici ce qui remplace :

Ici, il y avait une évacuation. C'est pour cela que la descente d'eau avait été placée ici. L'évacuation a été supprimée.
Où ira l'eau lors de la prochaine pluie ? On peut s'attendre à une mare.

Alors que les murs en mauvais état de l'étage ont été recrépis, celui du nord de la cour a été laissé en l'état.

Novembre 2018
Les électriciens cassent la vitre de mon entrée.
Heureusement, ils sont plus sérieux que l'entreprise Vincent. La vitre est remplacée dans la journée.

Les maçons reviennent le 14 et en une heure arrachent les chéneaux. Ceux-ci avaient été mis par la copropriété pour nous protéger de l'eau qui ruisselait au bord du balcon. Pour une raison inconnue, le cabinet Bruno a décidé de les bousiller.


Dans mon lot 9, le compteur d'électricité ne sera plus au même endroit. Un nouveau trou amènera le courant. Derrière l'ancien compteur je suis l'heureux bénéficiaire d'un gros trou.

La dernière semaine de Novembre, j'achète et transporte un sac de plâtre pour reboucher.

La dalle de cheminée qui s'écroulait avait été refaite. Parfaitement inutile puisqu'il n'y aura plus jamais de cheminée mais les planches pourries à côté n'ont pas été changées. Si je m'adresse au syndic, ça prendra encore un an. Je préfère le faire sans attendre.

Au centre, on voit le plancher de la cave. En haut et en bas, les poutres sur lesquelles je vais fixer les nouvelles planches.


A propos du seuil du lot 7
Le chef de travaux de l'entreprise Cluzel vient me raconter une jolie fable selon laquelle le seuil a été mis volontairement plus
bas pour protéger mon appartement de la pluie. Évidemment, tout est inventé. Il m'avait avoué précédemment qu'il voulait remettre
l'ancienne dalle mais qu'elle avait été jetée par erreur.
Si la dalle actuelle est plus petite et plus bas, c'est tout simplement parce qu'ils ont mis ce qu'ils avaient sous la main.
Sur cette photo prise un jour de pluie, on voit que l'eau n'arrive pas à mon seuil.

décembre 2018
La conséquence des caillebottis est que le jour où je fais visiter le lot 9 à un acheteur, le cacao des voisins du dessus décore à la fois le mur le long de la porte et la marche d'entrée.


Quand j'avais vu qu'on mettait des caillebottis, j'avais pensé aux balayures mais pas au cacao.
2019
Ben oui, les travaux durent encore en 2019 :(
janvier 2019
Les électriciens ont travaillé à l'étage. Si la coursive était encore en plancher, je n'aurais rien subi.
Voilà le résultat du caillebotis.


Mars 2019
Comme le reste de travaux, le sol de la cour avait été bâclé.
La pente ne permettant pas l'écoulement, il a fallu casser et refaire.

le chéneau
Des chéneaux aux bords des balcons empêchaient l'eau de tomber en rideau dans la cour.
Ces chéneaux remplissaient bien leur rôle et il n'avait jamais été question d'y toucher.
Monsieur Bruno a décidé sans concertation de les faire arracher.
Après que nous ayons protesté contre ce vandalisme, il a promis de les faire remettre mais en réalité c'est ailleurs qu'il en a fait poser.
A l'extrêmité ouest du balcon du bâtiment sud, le chéneau n'a pas été remplacé et l'eau du balcon tombe en rideau devant ma porte.


Juin 2019
Le béton de la cour étant trop mince s'est tout fissuré.
Un jour des ouvriers sont venu rafistoler avec un produit très moche.

rue Millon
Le mur a été peint sur une hauteur de 2 mètres. La couleur n'est pas identique à l'ancienne, ce qui fait que le mur est en 2 parties.
C'est évidemment moins moche que les tags qu'il y avait avant mais je me serais bien passé des taches de peinture sur mes marches.



Juillet 2019
La cour a été poncée. Le rafistolage ne se voit plus.
Les chéneaux ont été refaits à la bonne hauteur. Tout ce qui avait été posé au printemps a été arraché et jeté.
N'aurait-il pas été préferable de travailler proprement dès la première fois ?
Il est vrai que c'est toujours l'entreprise Vincent dont on a pu apprécier l'absence de conscience professionnelle.
En 2108, lors d'une fuite importante, ils nous avaient fait attendre 4 jours avant d'intervenir. Vu la quantité d'eau qui imprégnait le sol
des caves, j'avais dû réclamer de nombreuses fois pour qu'ils installent un déshumidificateur. Ils l'ont fait attendre 3 mois mais ne l'ont
laissé qu'un mois, ce qui est nettement insuffisant.
Voilà le résultat cette année dans le couloir des caves, en pleine canicule :


J'habite cet immeuble depuis 44 ans, et je n'avais jamais vu ceci se produire.
Voici la pose des arceaux destinés à recevoir les chéneaux au bon endroit, c'est-à-dire en dessous du balcon. Sur la tranche du balcon on voit les traces du mastic qui était censé assurer l'étanchéité des chéneaux précédents placés au niveau du balcon. Mais combien de temps ce mastic aurait-il duré ?

Et voici enfin le morceau de chéneau sur l'extrêmité ouest du balcon.


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