Chantiers 2013

Le grand chantier de l'été

J'ai décidé de passer mon été à vider mon débarras et mes 2 caves.

7 Mai 2013

Mes caves contiennent ce que j'y ai accumulé plus ce qui restait des différents occupants précédents.
Le débarras ne contient que des choses à moi. J'ai décidé de faire le tri et de jeter le maximum. Cela implique d'entasser dans la cour puis d'en emmener pour aller à la déchetterie.
Le plus dur sera de ne pas "reprendre" ce dont je vais me séparer.
J'en garderai un peu dans la cave 8 mais la 9 et le débarras devront être entièrement vides avant la fin de l'été.

Voici le plan des caves.

plan des caves

État des lieux courant mai

Les travaux sont reportés pour cause d'entorse. Je me contente d'écrire cette page.

La cave 6

Elle est petite et voûtée. Elle appartient à la copropriété mais l'usage est attribué à mon 1er appartement (lots 5 et 6) depuis avant la création de la copropriété en 1957. Son entrée, vue depuis l'escalier.

L'intérieur de la cave 6

le couloir

Depuis le bas de l'escalier, porte fermée puis ouverte :

la cave 7

Elle m'appartient mais est inutilisable, la copropriété y ayant accumulé les gravats lors du bétonnage de la cour il y a au moins un demi siècle (quand je suis arrivé il y a une quarantaine d'années le béton de la cour était déjà en mauvais état). A droite de la photo, la paroi de la cave 8 et au fond l'entrée de la cave 9.

la cave 8

depuis la porte

depuis l'intérieur

la cave 9

depuis l'intérieur

Le débarras

Vue panoramique depuis la porte

Vue depuis l'autre côté

Début du chantier

Dans la cave 9, je m'attaque à ce cuchon datant d'avant mon arrivée dans l'immeuble.

Vue de la descente de cave et de l'entassement dans la cour.

dépôt dans la cour

Départ pour la déchetterie

et retour avec des planches

évolution des objectifs

Je décide d'arranger la cave 9 en lui posant un plancher. Puis je décide d'avoir au moins 1m80 entre ce plancher et les poutres.
Ça implique une quantité de travail qui ne pourra pas se faire en un seul été : mettre la terre dans des sacs, les transporter dehors ou dans la cave 7 dont la base est à hauteur de ceinture.
En pleine canicule, quand on arrive dans la cave, elle paraît fraîche. Quand on a rempli un sac ce n'est plus le cas.
Voici le plancher stocké pour une durée indéterminée.

et le coin où était le cuchon, creusé comme toute la cave le sera à terme.

petit à petit les gravats s'accumulent dans la cave 7.

Comment je travaille

1 ou 2 fois par demi-journée, je descend faire une séance qui consiste en :
- piocher le sol,
- remplir à moitié 5 sacs de terre ou de gravats,
- les transporter avec le diable vers la cave 7,
- les lever jusqu'à hauteur de ceinture et les vider adans la cave 7 (voir photo ci-dessus),
- pousser vers le fond avec le râteau.

Pour les pierres et morceau de briques, je les amène dans 2 seaux devant la cave 7 et les lance à la main le plus loin possible.
Le 28, j'ai pesé chaque sac. Ils font en général 14 kg. Au-delà, j'aurais des difficultés à les monter par-dessus les planches de la cave 7, mais j'en mets souvent 2 à la fois sur le diable.
Donc dans une journée pleine (où je reste à la maison) je transporte environ 280 kg de gravats ou de terre.

Le linteau

Suite à une menace d'écroulement, le linteau à l'entrée de la cave 9 avait été refait. Je m'y heurte souvent le crâne.

J'avais mis de la mousse mais elle ne tenait pas. J'ai collé un tube à deux plaques et j'ai fixé l'ensemble au linteau.

Fin Juillet - début Août

presque 15 jours d'interruption du piochage pour différents autres travaux dont le linteau mais aussi la réfection de la bordure de la cave 7. Les planches verticales que je mets s'appuyent en haut sur une poutrelle. Les panneaux en bas débordent ce qui m'oblige à les remplacer, avec grand éboulement de gravats sur le couloir. Puis une panne de scooter m'occupe 2 journées pleines et quand il refonctionne je pars 3 jours en Haute-Savoie.
Voici la cave 7 le 8 Août, avec ses nouvelles planches

milieu Août

Je continue de piocher le sol et de charrier la terre vers la cave 7 qui sera bientôt pleine.
Sacs de gravats prêts à partir vers la cave 7. On voit la hauteur du piochage.

Côtés Sud et Ouest. Le compresseur est le seul objet que je n'ai pas encore sorti de cette cave. On voit que la partie restant à piocher est en forme de L. Une pierre plus sombre commune aux 2 photos montre qu'il s'agit du même mur.

Je dois encore faire éclater un gros bloc près de l'entrée

fin Août

J'installe des néons dans la cave 9, ce qui la rend beaucoup plus lumineuse.
Sur la photo nous voyons les lames de plancher stockées dans un coin. Celles qui sont verticales ont pour fonction de matérialiser l'aplomb de la poutrelle pour me guider dans le piochage.

J'achète des lambourdes, et pour préparer leur mise en place, je les perce pour y mettre des tourillons provisoires

début septembre

En dépoussièrant les murs, je constate une séparation verticale entre les pierres qui laisse supposer qu'autrefois cette cave communiquait avec celle de l'immeuble voisin. Ce passage est probablemement muré depuis plus d'un siècle. C'est ici qu'un cuchon de gravats dormait depuis une éternité.

Autrefois, il y avait un soupirail. Il est partiellement bouché par un tuyau d'égout qui passe dans la cour. Sous ce soupirail, il y a un renfoncement du mur. Ça devait servir à faire descendre le charbon dans cette cave. Il en existe un autre face à la cave 7. Voici celui de la cave 9 avant et pendant son obturation la 1ère semaine de septembre.

Sur ces 2 photos, sous le néon, on voit en gris le collecteur qui longe la façade. Sur la moitié gauche du soupirail il est protégé par de la maçonnerie, et à doite il est apparent. C'est la tranchée de ce collecteur que j'avais recouverte en 2012 par un plancher dans la cour.

plancher en 2012

et voici la maçonnerie finie le 12 Septembre

fin septembre

Le 25, j'ai entrepris de passer 2 murs à la chaux. La veille, j'avais préparé le chaux et mouillé les murs. Voici la cave à 8 heures puis à 9 heures.

et pour dégager les autres murs j'ai amené au centre les planchers qui étaient dans un angle.

milieu octobre

Après avoir à nouveau transporté les planchers pour les mettre dans le coin, j'ai posé une partie des lambourdes. Elles sont maintenues à la bonne distance par des traverses provisoires. Elles ne sont pas fixées. Avant de continuer, il me reste à assurer l'horizontalité de tout ce cannevas.

La colonne de parpaings

Je découvre petit à petit l'historique de cette cave et des poutres. Il y a longtemps, probablement plus de 80 ans, l'extrêmité enfoncée dans le mur de certaines poutre a pourri.
Ça concerne seulement une partie des poutres, depuis l'angle sud-ouest. Elles ont alors été coupées en biais et une poutre adaptée à leurs extrêmité a été fixée le long du mur. La section de cette dernière n'est pas rectangulaire, pour correspondre au biais des premières.

Cette poutre transversale entre dans le mur Sud. Elle est moins longue que la pièce et son autre extrêmité est soutenue par une colonne de parpaings.

Apparemment ça n'a pas suffi et quelques années plus tard une poutrelle métallique a été placée pour tenir ce rôle. Habitant l'immeuble depuis près de 40 ans, je pense que cette poutrelle a une cinquantaine d'années.

J'ai fini par comprendre que cette poutrelle remplace la poutre en question et que cette dernière peut être enlevée ainsi que la colonne de parpaings.
J'entreprends le 22 octobre de démolir cette colonne pour gagner de la place. Je pensais en venir à bout facilement avec un marteau perforateur mais ça n'avance pas. En bas de cette photo, on voit derrière un parpaing la saignée que j'ai commencé à creuser.

Après 3 jours de maniement du marteau-perforateur, j'ai pulvérisé seulement 2 parpaings étroits. Il y a de la poussière dans toute la cave. Le béton derrière eux est resté en place. Je me demande si je pourrai éliminer ceux du bas.

Pendant la même période, j'ai scellé des lambourdes au mortier de chaux.

Le 7 Novembre, je loue un marteau piqueur plus gros que le mien. Avec lui, j'enlève facilement les parpaings du bas. J'aurai voulu aussi en enlever en haut, mais l'outil est bien trop lourd pour être tenu vers le haut. Sur la photo on voit, sur les parpaings enfin enlevés, mon outil en bleu et celui que j'ai loué en gris.

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Et l'emplacement des parpaings enlevés

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Après la suppression de ces parpaings, je pensais égaliser leur emplacement au mortier, et surtout fixer au sol toutes les lambourdes pour laisser ces fixations se consolider pendant l'hiver.
L'arrivée brutale du grand froid m'a empêché de continuer cette année.

La suite

Je ne reprends qu'en Mai 2014.
Pour la suite du chantier, j'ouvre une nouvelle page.






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